Ma mère aimait ma bite => http://injuste.info

J'avais "promis" quelques lettres, mais les faits prouvent que de la gueule, j'en ai écrite une, assez courte, peu fondée, vide, a peu pres, que je n'ai toujours pas enveloppée...
Alors, bon, peut etre que, ce soir ? Demain ? Apres demain ? Apres apres demain ? Ou plus tard, ou pas.
J'ai envie d'écrire une longue lettre, assez remplie, de choses plus ou moins profondes (hey faut pas déconner, je change pas selon ma localisation géographique, hein, y a juste des accents en plus ou en mois, qui s'entendent ou pas...), a une certaine personne.
Et puis, une ou deux autres, juste pour le plaisir de pouvoir dire "je t'ai envoyé une lettre" ou "je t'ai répondu, tu vois", mais voila il faudrait trouver, non pas le temps, mais le courage, et la situation adéquate, c'est a dire, un moment assez long, dans un endroit frais de la maison, bien installée, la tete vide, les oreilles sans cesse sollicitées...

Enfin, un *bon* moment pour écrire ces lettres la. Parce que, si je n'aime pas faire de courrier, c'est aussi par soucis de bien faire, et je me connais, je serais jamais satisfaite, jamais contente, alors au final je laisse tomber avant de m'y mettre..
Disons que c'est un peu du défaitisme pour pas grand chose, j'avoue.

Il faut bien dire que, meme si j'ai du temps libre, je n'ai pas -qui a dit "comme d'hab" ?- la motivation pour me bouger, pour me desennuyer. Je suis consciente que si je pourrais faire des efforts pour pas passer ces "mauvais" moments la ou je suis, mais je suis aussi consciente que j'ai pas envie d'en faire, et que je n'ai envie que de quelques choses, et elles ne me sont pas accessibles, que ce soit sentimentalement, financierement, geographiquement, physiquement... Enfin des conneries qui gachent un peu tout, qui font que je suis encore en train de faire ma crise d'ado (c'est terrible d'en etre conscient...), une autre, ou la meme, qui dure encore, entre coupee de periodes plus ou moins longues..
Enfin, voila, oui, j'ai changé, en bien, en mal ? Je veux pas le savoir, je suis comme je suis, si je dois encore changer, ca se fera tout seul, ou alors ca ne se fera pas.

Il paraitrait que je ne sais pas vivre en société, que je dois m'ouvrir, mais, disons qu'en plein milieu du lieu ou je vis, j'ai JUSTEMENT pas a avoir de vie sociale hypocrite, ou peu franche, on va dire. Je suis CHEZ WAM, alors si je veux m'allonger sur le canapé, sur le sol, et m'endormir les orteils écartés, meme si y a du monde qui vient, j'ai le "droit" d'etre a l'aise.

Et oui, apres, y a des limites, ca va je suis pas nudiste -et certains pourront me le reprocher ¬¬...-, je suis pas trop bruyante, j'accepte beaucoup de choses, mais y a des moments ou quand j'ai pas envie, et quand "je fais ma mauvaise tete", c'est pas de bol pour les autres, mais moi je m'en fiche...

Enfin bref, je me rends compte que, justement, cette vie sociale, mes parents ne la connaissent pas. Enfin, ils ne me connaissent pas -et je parle meme pas de mon frere qui me juge (mal) sans jamais avoir passé plus d'une heure avec moi hors de la maison...- ils ne savent pas comment je me comporte, comment je reagis, comment je frequente les gens, comment je passe mon temps. Mais, a la limite, egoistement, moi je le sais, et c'est ce qui m'importe. Les "fréquentés" le savent aussi, et c'est le plus important, de toute facon, ne dit on pas que "ta famille/tes parents t'aimera/ont quoi que tu deviens, quoi que tu fasses, et ou que tu ailles ?", alors, qu'ils sachent parfaitement ou non, pas grave, ils le sauront surement un jour...

Et a part ca, moi, j'ai envie de faire des trucs nouveaux, de voir des trucs nouveaux, et de neuf.

Alors, quand est ce qu'on part ?