Ma mère aimait ma bite => http://injuste.info

Ce soir, c'est moi l'officier.

Je n'avais jamais réussi a etre aussi sincere, aussi franche, aussi "pure" sentimentalement, que ce soir.

Je n'avais jamais réussi a lui avouer tout, a sortir tous mes doutes, mes craintes, mes sentiments, tous mes machins cachés au plus profond de moi, tous mes machins que j'ose dire sur un blog, tous ces machins que tout le monde peut lire, toutes ces choses qui sont -justement- indifférentes a tout le monde, sauf a moi.

Tous ces machins, tous mes machins, je les ai avoué, ce soir.

Tous mes machins, je les ai dit.

Je lui ai tout dit.

Tout.

Toutes les choses que la pudeur, la timidité, les complexes m'avaient fait cacher, tout ce que j'avais gardé pour moi, parce que, blahblah ca le regarde pas, blahblah il veut pas savoir, surement.

Je lui ai dit, et j'ai failli pleurer, trois fois, au moins.

Et mes yeux brillaient, mais je regardais ailleurs, dans le noir, et il était beau, et il est toujours beau.

Et il était a moins d'un metre de moi.

Et je lui ai tout dit.

Et moi, je regardais loin, aussi loin que possible, a deux metres.

Et puis j'ai levé la tete, et je lui ai dit tout ce que j'ai pu raconter ici, ou ailleurs, par ci par la, toutes ces choses que seul lui devait connaitre.

Toutes ces choses qui lui sont dues, je lui ai tout expliqué.

Et, merde, j'ai le blues.