Ma mère aimait ma bite => http://injuste.info

Ces temps ci, je suis assez platonique.. Bon, ok, en même temps j'ai pas le choix, d'accord, mais disons que, j'apprécie vraiment les mots intentionnés, je suis romantique à souhaits, et niannian, et j'aime ça, oui. Je revendique mon gnangnantisme (que j'écris avec plein d'orthographes différents..), et j'avoue que les petites attentions sont souvent les meilleures.

Je me demande parfois si c'est pas un peu lié à ma culture, à mon éducation, un peu trop coincée, trop religieuse, trop... villageoise, quoi. Tous les sujets tabous que j'ai "affronté" en France, mon éducation occidentale à l'école française, laïque, obligatoire (nianiania), qui m'a appris que c'était pas un/mon Dieu qui avait créé le monde, mais que c'était une sorte d'évolution biologie et géologique qui avait fait que...
Bon, ok, à ce moment là de ma scolarité, remise en question, et tout, et tout, j'y crois, j'y crois pas, y en a un des deux qui me ment...
Puis après, crise d'adolescence -j'ai pas dit que j'avais fini-, rebellion contre tout, oui, comme une jeune "normale" (erk), j'ai fini par croire mes profs de bio (Scourbi forevah \o/) et par, non pas nier l'existence d'un Dieu, et tout ce qui va avec, mais j'ai remis en question un peu tout. J'y crois, un peu, pas trop, quand ça m'arrange, des fois, et les jours fériés, nianiania, on râle parce que le Pape meurt trop à la télévision, mais on veut quand même son lundi de Pentecôte, faut savoir, français, française...
Enfin bref, je suis devenue trop "moderne", si j'ose dire, pour la mentalité de mon village, et accessoirement celle de ma mère. D'où tous mes problèmes d'aujourd'hui, mes doutes, mes envies, mes amours -oh la la-, enfin bref, mes problèmes d'ado qui grandit, quoi.

Et puis, en plus de ça, j'ai retrouvé une chanson que j'aime plus que certaines autres, et qui me rappelle un peu ma jeunesse, d'y'a trois ou quatre ans, parce que oui, je me trouve beaucoup grandie. Je trouve que j'ai changé. En bien, et un peu en mâle.
Je trouve que je change encore, là, en live, maintenant. On peut croire que je me vante, ou que j'en parle trop, que j'ai pas assez de recul, mais, comprenez, c'est pour garder une trace, enfin, je veux dire, je sais pas si je vais être adulte après non plus, mais moins ado, à la limite.
Je tape vers mes dix-huit ans, je m'assume, mentalement, physiquement, et de plus en plus matérielement.

Alors pourquoi ne pas en profiter, maman ?