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Ma mère aimait ma bite => http://injuste.info


I Believe In Father Christmas
Hanging Garden

Bon, d'accord, je m'y -re-mets.

Je pense que le peu de lecture entraine le peu d'écriture. Du moins chez moi. J'évitais de lire les blogs, pour quelques raisons futiles ou non. Variées, du moins.
Pour ne pas me rendre compte que je n'écris pas si bien que je pourrais le penser dans mes périodes euphoriques.
Pour ne pas en savoir trop sur les personnes que je cotoie, trop, c'est à dire, pour ne pas apprendre certaines choses qui pourraient me rendre jalouse, d'une certaine manière, de ne pas avoir été là "à temps", envieuse, ou carrément jalouse de ne pas être celle dont ils parlent. Oui, y a vraiment de ça.
Ou alors, pour ne pas me tenir au courant, pour m'isoler encore un peu plus, pour me retirer sans me faire mal. La curiosité est un vilain défaut, blah blah, on sait, et oui, ça m'a -encore- joué un sacré tour.

J'ai recommencé à me ronger les ongles. Enfin, les ongles de la main gauche, seulement. Ceux de ma main droite feront bientôt cinq millimètres, pour trois d'entre eux. Les deux autres en font la moitié.
Je ne suis pas du genre à m'occuper de moi. Ca se voit sur mes ongles. Propres, mais chacun a sa taille. Je lime pas, je coupe pas. Je ronge, des fois.

Là, vous vous demandez tous pourquoi je vous parle de mes ongles ? Et vous espérez que je vous réponde un truc sérieux, conséquent à vous mettre sous l'oeil.
Qui osera dire que je vous mets mes ongles sous les yeux..  ?
J'ai les lèvres sèches. À cause du sel, oui. Je me mords les lèvres.

Je reviens, je ne suis pas du genre à m'occuper de moi même, je m'occupe -limite- plus des autres. De ceux que j'aime, bien entendu. Je ne suis pas d'une générosité à faire rougir l'Abbé Pierre, non, pas vraiment.
Mais je suis capable d'étouffer mes Amis sous la générosité inutile, sous quelques attentions futiles. J'aime mes Amis, et je les aime trop. Je les aime plus que moi, ce qui explique que je les fasse passer, pour certains d'entre eux, avant moi. Certains, oui, parce que je n'ai pas beaucoup d'amis. Je n'ai pas besoin d'amis, pour le moment, je me contente de peu. Je n'ai pas envie d'étaler mes centaines de joyeux potes, je préfère exposer mes pièces rares, m'en occuper, les bichonner.

Ma mère a une collection de cristaux. Moi, j'ai une collection de quelques amis.

 

Je n'ai pas envie de les enfermer dans mon musée, je veux qu'ils respirent, et c'est ce qui fait que je parais parfois distante, parfois envahissante ( x| ).
Pourtant, je suis petite. Je prends pas beaucoup de place. Je ne parle pas beaucoup. Je fais pas de bruit. Je suis propre, plus ou moins bien élevée.. Et je suis à vendre, contactez ma mère ...

Je m'isole un peu partout. Quotidiennement, je parle beaucoup moins avec les gens. Même mes potes. J'en ai marre d'être hypocrite, aussi. (Ca réduit pas mal le temps de parole, et ouais...) Alors je ne réponds plus que d'un sourire léger aux "Salut, ça va ?" en passant. Je marche la tête rivée sur le sol. Non pas parce que je suis lâche, timide, ou quoi que ce soit, juste que j'ai des lentilles à la con qui me permettent pas de voir au loin, et comme voir flou c'est pas spécialement agréable, je matte un peu plus loin que mes pieds.
Je reste moins aux récrés, enfin, de toute manière, il me reste plus des masses de récrés, là.

Allez, deux jours de cours.

Affichage sur la page principale : ( ) Premier paragraphe (o) Texte complet

 

Je t'aime, bébé, suce ma bite.

Ecrit par Two-Headed Boy, à 19:08 dans la rubrique "Memoirs of an Officer and a Gentleman".

Commentaires :

  renard
02-06-05
à 19:11

5 chameaux

  ArnoldLayne
ArnoldLayne
02-06-05
à 19:17

Le jardin est plein de chameaux.