Ma mère aimait ma bite => http://injuste.info

J'aurais voulu résumer ce week-end, mais non, en fait, je peux pas vraiment le faire. Il est beaucoup trop personnel, beaucoup trop important, trop agréable, à mes yeux.

Je ne sais pas encore si je peux affirmer qu'il est fondateur, car ils le sont un peu tous. Mais celui là, il l'est, pour moi.
Mais tu sais, mon Renard, y aura que toi qui saura pourquoi.

-J'ai l'impression que ce blog ne parle que de lui, c'est agaçant.-

Mais je n'ai pas de vie sociale, à part lui, et eux, ça fait pas grand monde. Non, je ne sors plus, non, je ne profite pas du beau temps, je ne fais pas bronzette, sauf quand on -il- comate sur l'herbe.
Je râle un peu, puis il râle un peu plus.

J'ai eu chaud, j'ai eu froid, j'ai eu.

J'ai eu sa présence, j'ai eu son corps, j'ai eu ses yeux, j'ai eu son odeur, j'ai eu ses cheveux, j'ai eu ses hanches. -Ah, ces hanches...- J'ai eu ses bras, j'ai eu ses lèvres, j'ai eu son sourire, j'ai eu son souffle, j'ai eu ces rêves, j'ai eu.

J'ai eu des frissons, j'ai eu soif, -j'ai eu, c'est barbare, comme tournure...-...

Et il a tout eu. Il m'a eue. Complètement.

Complètement.

Et j'ai eu du mal, aussi. À l'avouer.

Je me suis sentie si bien, contre lui, avec lui, lui.

Je n'arrive plus à écrire, comme si y repenser c'était déjà me rappeller qu'il est reparti.
Comme si ce fouttu moral ne pouvait pas penser qu'il va revenir, bientôt, bientôt.
Comme si je sentais que, moi, moi aussi je vais partir.
Comme si je voulais pas.
Comme si.

J'ai l'air d'avoir du mal, mais au fond de moi, je supporte. J'ai tout de même un sourire sur les lèvres, presque figé, le même que celui que j'avais quand je te regardais dormir, là, près de moi.
Celui qui veut dire que je te trouve si paisible, si beau, si toi, celui qui reconnait tes traits, tes formes, tes manies, ton souffle, ta peau.
Ce sourire qui veut dire que, oui, ça y est.
Celui qui montre que je n'arrive plus à détourner les yeux.
Celui qui accompagne mes yeux et mes mains sur ton visage, sur ton corps, sur toi.

Promis, la prochaine fois, j'arrête de parler de toi.

Excuse moi.

Mais, tout de même, trois fois.