Ma mère aimait ma bite => http://injuste.info

Bon, voilà, c'est fait, c'est prêt, je suis fièèèère à souhaits, je suis contente, oui.

J'ai _enfin_ mon blog perso, avec un layout personalisé, un truc joli, qui me plait, et qui plait à au moins deux personnes, et ça me suffit.

Donc voilà, après mon long passage sur Joueb, après être passée sur divers endroits, après avoir connu plusieurs personnes, plus ou moins, après avoir même rencontré l'une d'entre elles (Nungesser, si tu passes par là, hein.. :)), et bientôt une autre (WW :)), j'ai décidé de partir ailleurs.

Donc, voilà, ArnoldLayne, c'est fini, Ruby, c'est fini, et Pebble, c'est fini aussi.

On déménage, et on passe à http://injuste.info.

Faites passer le message à mouha :)

Et une dernière fois, je voudrais remercier mon Tagazok, sans lui ç'aurait pas été possible. Tu as ma reconnaissance éternelle, ma Fraize, et un sac de Mars quand tu viens à Paris. :D

J'vous ai déjà parlé de ma chanson préférée ?

Non ?

Alors demain, peut être.

- Y a pas marqué "Stupide" sur mon front, hein.
- Oui, mais je sais, hein, y a jamais eu marqué ça sur ton front, pour moi...
- Si.
- Je t'assure que non.
- Si.
- Quand tu fais ça, tes manières à la con d'être tétu et de pas me croire, oui, là, y a marqué "Stupide" sur ton front...
- Tu vois !
- Et sur mon front à moi, y a quoi, hein ?
- Sur ton front y a rien, mais t'as des cornes sur la tête.
- ... ?
- Là.
- Pourquoi tu dis ça ?!
- Parce que c'est vrai.
- Hey, naon..
- "Stupide", arrête de me regarde comme ça.
- Mais...
- T'as des trucs qui poussent derrière tes oreilles, on dirait des cornes.

...

Y a des compliments comme ça.

CHUI PAS LE DIABLE.

Je suis encore pure et innocente, moi, merde...

Aime-moi 
Ne cherche pas plus loin 
Surtout ne pense à rien 
Aime-moi... 

N'attends pas 
Qu'une autre vienne un soir 
Dans ma vie par hasard 
Malgré moi...  

N'oublie pas 
Que j'attends vainement 
Un geste un sentiment 
Qui ne vient pas...  

Aime-moi 
Avant qu'un imbécile 
A tout jamais t'exile 
Loin de moi 
Aime-moi 
Aime-moi 
Aime-moi  

Aime-moi 
Sans poser de questions 
Sans tergiversations 
Aime-moi...  

Comprends-moi 
C'est toi que j'ai choisie 
Je suis à ta merci 
Avec joie...  

Ne crains pas 
De souffrir un beau jour 
Quand nos jours sont si courts 
Ici bas...  

Aime-moi 
Avant qu'un autre vienne 
Et que tu me deviennes 
Indifférente 
Loin de moi 
Aime-moi 
Aime-moi 

Henri Salvador.

En fait, je me rends compte que j'ai oublié des tas de trucs de ma derniere soirée. (Et je tape pas encore correctement sur un azerty, c'est insupportable, je déteste ça...)

Entre Khalil et Salim qui pètent un cable (y en avait un bourré, et un dans son état normal, il est toujours comme ça ? Il est toujours comme ça.), qui dansent sans musique (très intéressant à voir) (pfiou j'récupère les accents, c'est duuur), qui sautent un peu partout pendant que nous trois, affalés sur les canapés, on se marre, on se marre.

Entre Khalil, Salim et Jeff qui décident d'aller acheter du charbon pour barbiquiouter leurs taouks, entre Khalil et Salim qui se préparent chacun leur narghuilé pendant que Jeff cuit (le pauvre quand même..), entre Khalil qui m'a cueilli une fleur (il y manquait la moitié et elle sentait même pas bon, pfft.), entre Khalil et Salim qui viennent en chuchotant d'un air on vous dérange pas, on est pas là, parce qu'on parle...

Entre Salim qui nous dit "Mais allez dans la chambre, nous on veut fumer dans le salon". Entre lui assurer que ça nous dérange pas, hein, ça va.

Entre apprendre ce que j'ai appris en me marrant à cause des photos chocs, et essayer de tenir la conversation et le débat à propos, pfiou c'était pas simple...

Entre me les peler sur le balcon parce que, bien entendu, j'ai pas de ma petite Layne, ce soir.

Avec quatre mecs, avec ces quatre là, en particulier, j'ai passé ma première vraie bonne soirée de l'été. La dernière, oui, bon, ok, merde hein. Mais quand même.

Je voulais pas partir fachée, déçue, ou triste du Liban, parce que c'est toujours cette fouttue soirée qui domine dans mes souvenirs. Autant qu'elle soit bonne.

Et il a tout fait pour.

(Et mine de rien, récupérer ma Georgia, ça fait du bien, tout de même...)

Je déteste les derniers jours.

- Tu vas me manquer, tu sais ?
- Ouais, c'est ca.

Derriere lui, sur la moto, prrt, emmene moi voir ton frere je veux lui dire aurevoir. D'accord. Et, prrt, dans les deux villages, ils sont au jardin. Mes pieds étaient tout fourmillés, posés sur les boulons de la roue arriere...

- Bye Jeff.
- Bye.

Un peu froid et sec, puis les autres, aussi sec que je les aime, on va dire, mais une dose d'hypocrisie, c'est la routine un dernier jour.

- On y retourne, il faut que je vois mon cousin avant qu'il parte.
- D'accord.

Puis, re prrt sur la moto, merde ils sont plus dans la cours, mon cousin est parti. Ma mere me cherche, c'est pas grave. Prrt jusque chez mon cousin, il insiste.

- Bye Wael, viens me voir en France, d'accord ?
- On verra, bye Caro.

Et maintenant on va ou ? Chez mes grands parents, prrt. On arrive, je le sers un peu plus fort sur la moto. Bon, voila, on est arrivé, qu'est ce qu'on fait ?

- Je m'en vais ou je reste et on monte chez moi ?
- On monte...

Et puis on est monté, ma mere m'a vu, je redescendrai voir ce que veut mon grand pere un peu plus tard, promis.
Et qu'est ce qu'on fait, la ?

On se regarde, on se marre parce qu'on sait plus trop quoi se dire, de toute maniere, c'est un peu tard pour entamer un dialogue, la.
Puis on s'échange deux ou trois phrases, comme d'habitude.

Téléphone. Ils reviennent du jardin, d'accord. Et nous, qu'est ce qu'on fait ?

Ils sont la, alors je descends voir mon grand pere, dix minutes et je reviens.

Je m'assois pres de lui. Y en a un qui est bourré, ca nous fait marrer, il dit de la merde. Il pose sa tete sur mon épaule.

Les trois autres repartent acheter du charbon, ils veulent bibikiouter ce soir. On reste tous les deux. On a changé de canapé apres s'etre servi de l'eau dans des verres pleins de glace.

On se retrouve assis, de travers, appuyé chacun sur son bras, a se regarder. Puis la, la super conversation relou qui commence, toujours le meme sujet, toujours la meme chose, des réactions qu'on connait par coeur, des gestes qui trompent meme plus.

- Soit arrete, soit fait quelque chose.
- Quoi ?

Et, pfft, non je te prends pas pour un idiot, couillon, tais toi un peu. Des négociations et un bisou plus tard, ca va, on va pas bouder ce soir. Donne moi ta main, tu veux.

Reste pres de moi, s'il te plait, viens avec moi, me laisse pas seule...

Des heures plus tard, assis au frais, non, au froid, sur le balcon, l'un pres de l'autre.

- Si t'as froid on rentre, hein. 
- Non, ca va, merci.
- Tu veux que je te réchauffe.
- Ouais.

Sa main sur mon épaule, sur mon dos, sur ma hanche, sur mon ventre.
Ma tete sur son épaule, sur son torse, sur son bras.
J'ai plus froid, comme par hasard, hein.

- Je t'aime, tu sais ?
- ...
- ...
- Moi aussi, tu sais...

Et c'est la que ma seule larme a coulé.

Dans ses bras.

*Fin de retransmission, j'ai mon intimité, et mes moments personnels, merde*

La prochaine fois que je fais un reve a la con, a propos d'une annonce a la con, ou y a un truc a la con qui se passe et qui fait super _peur_, j'arrete la drogue.

Non, sans dec, les _tres_ mauvaises nouvelles en reve, non, en cauchemard, c'est tres desagréable, parce qu'on se met a douter pour rien au reveil, et ca, c'est drolement chié.

Allez pas dire que je deviens parano apres, hein :/

Mais, arretez, me laissez pas faire ca.

Je n'aime pas condamer a mort les gens que j'aime, meme dans mes reves.

(Et puis me réveiller avec une boule dans la gorge c'est pas agréable du tout...)

Gnih, j'ai quand meme peur que ca arrive un jour...

Ca m'obsede ;_;

Bon, voila, cet apres midi je vais aller ranger mes affaires, finir ma valise, tout mettre en ordre, puis j'irai passer mes dernieres heures au village, voir les dernieres personnes que j'ai envie de voir.

Dire aurevoir a un peu tout le monde, faire le tour des maisons, embrasser les freres et soeurs de mes grands parents, puis apres je verrai si je passe la soirée quelque part ou pas.

Je vais surement avoir ce pincement au coeur, au moment ou je vais lui dire aurevoir, au moment ou je vais le prendre dans mes bras, poser ma tete sur son épaule, et l'embrasser une derniere fois.
Le serrer fort, un long moment, il va me dire de pas pleurer, ca vaut pas le coup, ca sert a rien, puis, il va me dire de faire attention a moi, et on va se lacher, encore une fois.
Et moi je vais rien pouvoir lui dire.

Sauf.

Mpf, j'ai peur de le perdre, j'ai terriblement peur qu'il lui arrive quelque chose, quand je suis pas la, un truc "grave", j'ai peur de pas etre a ses cotés dans des moments difficiles.

J'ai peur de le perdre.

J'ai peur de vivre sans lui, oui.

J'espere que ca n'arrivera jamais.

Je peux pas vivre sans lui.

Meme si.

Allez, quoi, merde. Je t'aime, tu sais.

S'abimer les dents en mangeant des pistaches fraiches, venant du terroir.
S'abimer les ongles en essayant de les éplucher.
S'abimer les yeux devant la télé.
S'abimer les oreilles en écoutant de la musique.
S'abimer les pieds avec une lame de scalpel.
S'abimer les mains avec cette meme lame de scalpel.
S'abimer les jambes avec un rasoir.
S'abimer le dos en restant assise.

Découvrir David Bowie a la télé et chantonner en meme temps que lui.
Découvrir qu'il ondule bizarrement, quand meme.
Découvrir des personnes et tomber en jouant le jeu.
Découvrir des saveurs en goutant a des trucs qui ressemblent a rien.

Faire des paris.
Les gagner.
Les perdre.
Aucune importance, dans ce genre de paris, les deux y gagnent toujours quelque chose.

Faire des projets.
Les réaliser.
Les oublier.
Et dans les deux cas, subir les choix des autres personnes, parce qu'ici c'est comme ca et on y peut rien.

Faire des puzzles.
Les monter.
Les démonter.
Et recommencer.

Faire des sourires.
Les sinceres.
Les autres.
Et faire semblant de tout, aussi.

Faire semblant :
- d'etre toujours joyeuse.
- d'aimer tout le monde.
Et surtout, etre réaliste, un minimum.

Rester.
Sur place.
Zen.
Et surtout, ne pas baisser les yeux.

Provoquer.
Aimer ca.
En rajouter.
Et surtout, ne pas détourner les yeux.

Perdre sa réputation.
Perdre ses "amis".
Perdre patience.
Perdre aux paris.

Perdre.

I'm beside myself 
But does it matter  

It's good to hear you’re doing well 
But does it matter  

I'm beside myself 
But does it matter  

It's good to hear you’re doing well 
But does it matter In the end  

It's about me and you 
The hardest part  

Cause it's about me and you 
The hardest part  

It's about me and you 
The hardest part is letting you go  

It's about me and you 
The hardest part 

Thinking all about me and you  
And if it breaks down 
I will shut down 

Bon bah euh, voila, ce soir, j'ai (encore ?) le blues, et, encore une fois,
coincidence ou non, j'écoute Archive. Je me sens toute chose, de, je sais pas, 
sentir que je suis pas la pour lui, et qu'il aura toujours d'autres personnes pour 
s'occuper de lui. Je suis pas irremplacable, c'est normal, mais en meme temps,
ca me vexe, quelque part au fond de moi. Profond. 

D'un autre coté, c'est normal, et tant mieux, heureusement, il est pas seul. 
Je serais pas éternelle, ni a l'abri de quelque coup de colere qui fasse que, 
bah, *fini*, quoi. Enfin, voila, il a sa vie de son coté, et j'ai la mienne de mon coté. 

Autant j'accepte que ca se croise peu, autant des fois j'aimerais forcer les 
croisements, connaitre d'autres personnes qu'il aime, ceux qui sont importants 
pour lui, découvrir ceux avec qui il passe du temps. 
Apprendre a le connaitre a travers les autres. Sans pour autant empiéter sur ce 
qu'il était sans moi, et qui, d'une certaine maniere, doit rester sans moi.

Mais, j'avoue, ca me déplairait clairement pas...

Apres, de la a ce que ca se fasse, hein. Y a du boulot.

Je crois que je suis rentrée dans une nouvelle phase de 
"j'ai envie de voir des nouvelles tetes et de connaitre d'autres personnes". 
Quand je vois ce que ca m'a amené dans ma vie la derniere fois, je regrette pas. 
Apres, coup de bol ou pas, faudra tester pour savoir...

Are you one of the beautiful people
Is my name on the list ?
Wanna be of the beautiful people
Wanna feel like I'm missed

Hey you with the walkie talkie
I know my clothes are not right
I wish I had my own walkie talkie
That reached to god every night

Everyone needs to be somebody
Everyone needs to find someone who cares
But i don't know if you know what I mean
'cause I'm never on your list

Are you one of the beautiful people
Am I on the wrong track ?
Sometimes it feels like I'm made of eggshell
And it feels like I'm gonna crack

Everyone needs to be somebody
Everyone needs to find someone who cares
But i don't know if you know what I mean
'cause I'm never on your list

Eels.

Je crois que j'ai compris une chose.

Enfin, je me suis rendue compte de quelque chose, j'ai appris une chose, cette fois.

A part repeter trois fois "chose" dans deux phrases, j'ai pris conscience que la chance que j'ai, je la vois jamais quand elle est présente.

Je me rends jamais compte que je suis chanceuse d'etre heureuse ces quelques moments. Je vois pas que, je peux etre enviée, si.

Y a pas que moi qui doit envier les autres, apres.

Décidement, je me réveille toujours trop tard.

Mais, pourquoi pas préparer la suite, cette fois ?

"Y a pas de place pour toi"

En gros, je sers a rien, donc on veut pas de toi, tu peux retourner te coucher.

En gros, ta nuit blanche avec tes potes, t'y auras pas droit. Ta ballade des 5 heures du matin, t'y auras pas droit non plus. Accompagner tes cousins, pour leur dire aurevoir parce que ce sont les cinq derniers jours que tu passes pres d'eux, t'y auras pas le droit non plus.

Parce que, tu vois, t'as pas de place a toi, ici. T'es pas utile.

Alors, si tu veux bien rentrer chez toi te reposer, ca serait sympa de pas te vexer, non plus.

Oui, ok, promis, je vais rentrer chez moi. D'accord, mais en France, je rentre chez moi. Ici, c'est de moins en moins chez moi, apres des choses comme ca.

Je me mets a les detester tous, a detester cet endroit, ce village qui a une densité de putes et de coups foireux enorme.

Je me mets a avoir envie de tout saboter, de leur montrer que, moi, avec mon éducation francaise, du moins beaucoup plus occidentale que la leur, sans mon endoctrinement, sans mes yeux voilés par la religion, je vois mieux qu'eux. Je sais vivre, aussi, oui.

Je sais vivre, je sais aimer sans vanter que Dieu est Amour, merde.

Je sais vivre sans eux.

Je prendrais que les quelques uns qui en valent la peine, parce que, oui, je pense sincerement qu'ils n'en valent plus la peine.

Je comprends un peu mieux ce qu'a pu ressentir mon frere les années passées, lui qui a été "exclu" avant moi. De la meme maniere.

Alors, non, messieurs dames, y a pas non de place pour vous dans ma vie, si c'est comme ca.

Bon, dans le genre sale nuit, sale nuit.

Apres m'etre couchée vers 3h15 du matin, apres avoir écouté Harmonium pendant une heure, apres que le Pod se soit éteind vu que j'avais mis le timer (c'est génial, des fois, pfioulala) pendant une heure, apres avoir regardé le plafond dans l'obscurité jusqu'a 5h AM, voila que les coqs, les chiens, l'ane et autre bestiole a cri puissant commencent a chanter.

Bordel, j'ai pas encore dormi, moi.

Mon ventre m'a fait mal toute la nuit, mon dos, ma tete, un peu tout.

Et puis, finalement, j'ai décidé d'aller avec mon oreiller dans le lit de Maman. Parce que, bien entendu, avec Maman, on a plus mal nulle part.

J'avais encore froid (je sais pas comment je fais, mais il faisait _froid_, cette nuit, et les fenetres sont ouvertes, blahblah...), et donc, j'ai essayé de me tenir au chaud sous la couette.

MAIS NON !

Jusqu'a 6h30, je me tourne, retourne, retourne, retourne, et en ouvrant les yeux, SURPRISE \o/ Le jour s'est déja levé.

Gngngn enfin bref, j'ai du m'endormir une heure, maximum, jusqu'a ce que le téléphone sonne.

Papa.

Mauvaises nouvelles, et tout.

Et puis apres je me suis levée pour regarder les feuilletons de maman avec elle.

Ce que c'est niaiseux, quand meme.

Rhoa j'en ai marre d'avoir mal, par ci, par la, tout le temps.

Je vais finir par tout amputer, parce que, merde, quoi, ca fait mal.

Gngngn, ce qu'il peut etre con, mon corps.